Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné, mercredi, l’assassinat d’un casque bleu tunisien en République centrafricaine.
Dans un communiqué publié par le bureau du porte-parole de l’ONU, il est précisé que « le Secrétaire général déplore avec vigueur le meurtre d’un casque bleu tunisien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Ce drame s’est produit dans la nuit du 11 février, lorsqu’un individu armé non identifié a attaqué près du village de Zobassinda, sur l’axe Ndele-Akursoubak, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran. Les casques bleus étaient alors en mission de patrouille longue distance pour assurer la protection des civils. »
Le communiqué exprime les « plus profondes condoléances » aux proches du casque bleu disparu, ainsi qu’au gouvernement et au peuple tunisien. António Guterres a également souligné que « les attaques ciblant les casques bleus des Nations Unies pourraient être qualifiées de crimes de guerre en vertu du droit international. »
Par ailleurs, le Secrétaire général a appelé les autorités de la République centrafricaine à tout mettre en œuvre pour identifier les responsables de cet acte et les traduire rapidement en justice. Il a réaffirmé l’engagement de l’ONU à soutenir le peuple et le gouvernement centrafricains dans leurs efforts de paix et de stabilité.
Pour rappel, en juillet 2021, le Parlement tunisien avait approuvé une résolution autorisant l’envoi de forces militaires en République centrafricaine, dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’ONU, active depuis 2014. Ces missions sont composées de personnel militaire fourni par les États membres des Nations Unies, choisis pour leur neutralité dans les conflits où ils interviennent.