36 athlètes venus de 11 pays différents constitueront l’équipe olympique des réfugiés aux Jeux de Paris 2024. Cette équipe unique, créée par le Comité international olympique (CIO) en 2015, a pour objectif de concourir au plus haut niveau sportif tout en sensibilisant à la crise mondiale des réfugiés.
Parmi les membres de l’équipe figurent des athlètes déjà connus, comme la cycliste afghane Masomah Ali Zada, qui participera à ses deuxièmes Jeux olympiques. Zada, qui étudie également le génie civil à Lille, a été choisie comme porte-drapeau de l’équipe.
Un autre athlète à suivre de près est la boxeuse Cindy Ngamba, réfugiée camerounaise au Royaume-Uni. Triple championne d’Angleterre dans sa catégorie de poids, Ngamba est la première athlète de l’équipe des réfugiés à se qualifier pour les Jeux olympiques par ses propres mérites. Elle représente un véritable espoir de médaille pour l’équipe.
Les 36 athlètes de l’équipe des réfugiés participeront à 12 disciplines différentes, du judo à l’athlétisme en passant par la natation et le tir. Ils ont été sélectionnés sur la base de leurs performances sportives, mais aussi pour assurer une représentation équilibrée des sports, des genres et des pays d’origine.
L’équipe des réfugiés défilera derrière la Grèce lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, un message puissant d’unité et d’inclusion. Comme l’a déclaré le président du CIO, Thomas Bach, « cela enverra un message d’espoir aux plus de 100 millions de personnes déplacées dans le monde. En même temps, vous ferez prendre conscience à des milliards de personnes de l’ampleur de la crise des réfugiés ».
L’équipe olympique des réfugiés est plus qu’une simple équipe sportive. C’est un symbole de l’espoir et du potentiel humain, même dans les circonstances les plus difficiles. En concourant sur la scène olympique mondiale, ces athlètes démontrent que les réfugiés sont non seulement capables de surmonter d’immenses épreuves, mais aussi de briller au plus haut niveau.